Cela a commencé par une journée, la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, qui a débuté dans les années 1990, mais c'est maintenant devenu une semaine, du moins ici en Belgique (la version européenne de la Semaine de la santé mentale a eu lieu en mai).
En Wallonie, nous avons la semaine de la sante mentale cette semaine, coordonnée par le Centre de référence en santé mentale (CRéSaM) et à Bruxelles, c'est la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale qui organise un programme d'activités.
L'un des principaux événements à Namur cette année sera une grande journée d'étude axée sur la santé mentale et le travail. L'objectif de la semaine est de sensibiliser, de partager des informations et d'expliquer aux gens où ils peuvent trouver de l'aide.
Pourquoi mettre l'accent sur la santé mentale, en particulier dans le contexte du travail ? La réponse est le burnout. Nous connaissons les statistiques par cœur : il y a actuellement plus de personnes en congé de maladie de longue durée que de personnes au chômage, en raison de maladies physiques mais aussi mentales. Le nombre de personnes en congé de maladie de longue durée pour cause d'épuisement professionnel (et de dépression) a augmenté de 46 % au cours des cinq dernières années. Ce sont surtout les femmes qui paient le prix de notre manque d'attention à la santé mentale en tant que pilier essentiel du travail et de la société.
Le 7 octobre, Madame Papillon a célébré une année complète d'existence en tant qu'association officielle. Nous sommes heureuses d'aborder cette semaine de la santé mentale en poursuivant notre programme de soutien aux femmes en burnout et en contribuant au bien-être mental par la création d'espaces de solidarité pour l'échange et l'apprentissage continu.
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